Panser la pandémie

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Vidéos co-produites par RogueES et le séminaire Politique des Sciences de l’EHESS.

 

Penser la pandémie (partie 1)

Le déconfinement relève d’une décision politique. Cette décision, en démocratie, doit pouvoir être prise après un débat contradictoire. Elle doit se fonder sur la compréhension des phénomènes épidémiques par les sciences, toutes les sciences : virologie, épidémiologie et infectiologie, mais aussi sciences humaines et sociales. Si l’on pense aux errements politiques qui ont conduit au confinement pour tous au même moment et aux conséquences économiques, sociales, individuelles d’un tel choix, encore difficiles à mesurer, si l’on observe que suivre l’expérience chinoise signifierait pour la France un déconfinement entre mi-juin et fin juillet, on voit l’intérêt de discuter les stratégies possibles de déconfinement en mobilisant des disciplines et des savoirs complémentaires.

En voici l’amorce dans la vidéo qui suit, réalisée et produite par les membres et proches du séminaire Politiques des Sciences :

https://www.youtube.com/watch?v=iVH9GJzkxGs&feature=emb_logo

Panser la pandémie (partie 2):

« Dans notre première vidéo diffusée le 26 avril, nous avons reconstitué la chronologie de la pandémie de coronavirus et présenté les faits scientifiques saillants connus à l’époque pour les confronter ensuite à la gestion politique de la crise. Aujourd’hui, nous allons adopter une approche historique pour souligner le fait que l’épidémie ne se réduit pas à sa composante biologique : elle est aussi une pathologie sociale, économique et politique. Il s’agit de reconstituer ce qu’aurait pu être une mise en débat démocratique et informée des différentes stratégies, en partant de savoirs pluridisciplinaires, de l’expérience commune mais aussi en tenant compte de l’inconnu auquel nous confronte le Covid-19. »

 

Les sources figurent sur les pages dédiées du séminaire:

https://pds.hypotheses.org/2843

https://pds.hypotheses.org/2840

Le casse du siècle

 

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Un peu de lecture sur les réformes hospitalières analysées par 3 sociologues et disponible gratuitement. Les Éditions Raisons d’Agir et les auteurs ont décidé de rendre accessible gratuitement l’ouvrage co-rédigé par Pierre-André Juven, Frédéric Pierru et Fanny Vincent, « La casse du siècle. A propos des réformes de l’hôpital public », 2019. Il peut être téléchargé ici :

http://www.raisonsdagir-editions.org/catalogue/la-casse-du-siecle/

Oui ici :

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El viatge que ha de fer tothom

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« L’antologia de M. Àngels Cabré, El llarg viatge de les dones. Feminisme a Catalunya (Edicions 62), recull textos d’una trentena de dones i col·lectius escrits entre mitjan segle XIX i finals del segle XX. “La idea era fer una antologia feminista, que a les persones que s’incorporessin en el feminisme els servís per veure quines són les dones que ens han precedit. Arribar a ensenyar la feina de totes elles”, diu Cabré. » Mireia Soler

Segueix aqui :

https://www.nuvol.com/llibres/assaig/el-viatge-que-ha-de-fer-tothom-86043?utm_source

POUR UN LANGAGE NON SEXISTE

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http://www.elianeviennot.fr/Langue.html

«La France est l’un des derniers pays où la féminisation des titres fait débat», (Marina Yaguello, professeure de linguistique)).

Ce site fournit des informations :

  • sur l’actualité du combat pour une langue non sexiste;
  • sur les ouvrages, les articles, les sites qui s’y consacrent;
  • sur quelques questions de langue qui font aujourd’hui débat entre les partisan·es de changements citoyens dans les usages de la langue française.

 

Eliane Viennot est professeuse* émérite de littérature de la Renaissance. Elle a enseigné la langue et la littérature française dans les universités de Washington (Seattle, USA), de Nantes, de Corse, de Saint-Etienne, et elle a été membre senior de l’Institut universitaire de France de 2003 à 2013. Spécialiste de Marguerite de Valois et d’autres femmes d’Etat de la Renaissance, elle s’intéresse plus largement aux relations de pouvoir entre les sexes et à leur traitement historiographique sur la longue durée. Militante féministe depuis les années 1970, elle s’est notamment investie dans les campagnes pour le droit à l’avortement, pour la parité, et pour l’institutionalisation des études féministes (ou «de genre»). Elle travaille également aux retrouvailles de la langue française avec l’usage du féminin.

http://www.elianeviennot.fr/index.html

Critique du livre « Le sexe et la langue »

LGS_color1Jean Szlamowicz et Xavier-Laurent Salvador signent un pamphlet antiféministe décoré de discours linguistiques — Compte rendu critique par l’association de recherche GSL

Jean Szlamowicz et Xavier-Laurent Salvador. 2018. Le sexe et la langue. Petite grammaire du genre en français, où l’on étudie écriture inclusive, féminisations et autres stratégies militantes de la bien-pensance. Paris : Éditions Intervalles.

Fin 2018 paraissait Le sexe et la langue, titre qui peut faire illusion, pour le moins lorsqu’on ne connait pas le champ des recherches linguistiques sur le genre ou lorsqu’on ignore le fonctionnement discursif actuel de l’expression la bien-pensance, qui sert si souvent de drapeau de ralliement au sein de courants de pensée ultra-conservateurs. Cela dit, la première page comporte une dédicace qui devrait fonctionner comme une bonne mise en garde pour le cas où le titre semblerait ambigu : « aux féministes – aux vrai(e)s ! » Le choix des mots-clés du titre, avec cette dédicace par laquelle deux auteurs – qui ne font état d’aucun engagement féministe notoire dans leurs écrits précédents – prétendent distribuer des brevets de vrai ou faux féminisme, voilà qui suffit pour mettre sérieusement la puce à l’oreille à quiconque a l’habitude de se confronter à la vulgate antiféministe contemporaine. En effet, il suffit encore, dans notre France des années 2010, d’afficher son engagement féministe pour expérimenter ce type de rappel à l’ordre de la part des antiféministes contemporains qui semblent passer leur temps militant à expliquer aux féministes qu’elles et ils se trompent de combat et desservent leur cause. La première page affiche donc un indice, qui s’avère, de fait, pertinent. L’impression de plonger dans un pamphlet politique antiféministe (et parfois purement misogyne, surtout en deuxième partie) se confirme à la lecture de l’ensemble.

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