POUR UN LANGAGE NON SEXISTE

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http://www.elianeviennot.fr/Langue.html

«La France est l’un des derniers pays où la féminisation des titres fait débat», (Marina Yaguello, professeure de linguistique)).

Ce site fournit des informations :

  • sur l’actualité du combat pour une langue non sexiste;
  • sur les ouvrages, les articles, les sites qui s’y consacrent;
  • sur quelques questions de langue qui font aujourd’hui débat entre les partisan·es de changements citoyens dans les usages de la langue française.

 

Eliane Viennot est professeuse* émérite de littérature de la Renaissance. Elle a enseigné la langue et la littérature française dans les universités de Washington (Seattle, USA), de Nantes, de Corse, de Saint-Etienne, et elle a été membre senior de l’Institut universitaire de France de 2003 à 2013. Spécialiste de Marguerite de Valois et d’autres femmes d’Etat de la Renaissance, elle s’intéresse plus largement aux relations de pouvoir entre les sexes et à leur traitement historiographique sur la longue durée. Militante féministe depuis les années 1970, elle s’est notamment investie dans les campagnes pour le droit à l’avortement, pour la parité, et pour l’institutionalisation des études féministes (ou «de genre»). Elle travaille également aux retrouvailles de la langue française avec l’usage du féminin.

http://www.elianeviennot.fr/index.html

Critique du livre « Le sexe et la langue »

LGS_color1Jean Szlamowicz et Xavier-Laurent Salvador signent un pamphlet antiféministe décoré de discours linguistiques — Compte rendu critique par l’association de recherche GSL

Jean Szlamowicz et Xavier-Laurent Salvador. 2018. Le sexe et la langue. Petite grammaire du genre en français, où l’on étudie écriture inclusive, féminisations et autres stratégies militantes de la bien-pensance. Paris : Éditions Intervalles.

Fin 2018 paraissait Le sexe et la langue, titre qui peut faire illusion, pour le moins lorsqu’on ne connait pas le champ des recherches linguistiques sur le genre ou lorsqu’on ignore le fonctionnement discursif actuel de l’expression la bien-pensance, qui sert si souvent de drapeau de ralliement au sein de courants de pensée ultra-conservateurs. Cela dit, la première page comporte une dédicace qui devrait fonctionner comme une bonne mise en garde pour le cas où le titre semblerait ambigu : « aux féministes – aux vrai(e)s ! » Le choix des mots-clés du titre, avec cette dédicace par laquelle deux auteurs – qui ne font état d’aucun engagement féministe notoire dans leurs écrits précédents – prétendent distribuer des brevets de vrai ou faux féminisme, voilà qui suffit pour mettre sérieusement la puce à l’oreille à quiconque a l’habitude de se confronter à la vulgate antiféministe contemporaine. En effet, il suffit encore, dans notre France des années 2010, d’afficher son engagement féministe pour expérimenter ce type de rappel à l’ordre de la part des antiféministes contemporains qui semblent passer leur temps militant à expliquer aux féministes qu’elles et ils se trompent de combat et desservent leur cause. La première page affiche donc un indice, qui s’avère, de fait, pertinent. L’impression de plonger dans un pamphlet politique antiféministe (et parfois purement misogyne, surtout en deuxième partie) se confirme à la lecture de l’ensemble.

SUITE : ARTICLE

Raymonde Moulin, aux sources de la sociologie de l’art

 

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« Raymonde Moulin (1924-2019) fut une pionnière en sociologie, inventant en France la sociologie de la production artistique et des marchés. Elle fut aussi au premier rang de l’émergence de femmes sociologues au plus haut niveau de la discipline, dans la seconde moitié du 20ème siècle. Elle présida d’ailleurs la Société Française de Sociologie au milieu des années 1980, et dirigea la Revue Française de Sociologie, de 1993 à 1998. Pendant son mandat à la tête de la Société Française de Sociologie, elle organisa à Marseille en 1985 un fameux colloque fondateur de sociologie de l’art, auquel prirent part des figures majeures de la sociologie internationale tels que Howard Becker, Eliot Freidson, ou Richard Peterson. Elle a effectué toute sa carrière au CNRS, de 1957 jusqu’à sa retraite en 1992, ainsi qu’à l’Ecole des Hautes Études en Sciences Sociales (1985-1992). »

(Mondes Sociaux : https://sms.hypotheses.org/a-propos)

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https://sms.hypotheses.org/20409