Étiquette : santé
Le yoga et moi
À propos de la série
Pas besoin d’un confinement ni de l’explosion des applications de méditation pour le voir, le yoga est partout : suspendu à un fil wifi dans nos appartements, sur Instagram, dans les prisons, les entreprises, les hôpitaux, les discours politiques, les grands magasins et même en titre du succès littéraire de la rentrée.
Le yoga est aussi arrivé dans ma vie, un peu par hasard, comme dans celle de 300 millions de personnes dans le monde. Pour imaginer cette série, j’ai pratiqué et enregistré des dizaines d’heures de cours, je suis allée passer une semaine dans le plus vieux festival de yoga d’Europe, j’ai rencontré des chercheurs, des maîtres, des professeurs, français, américains et anglais, des pratiquants de yoga, mais aussi une influenceuse, des chefs d’entreprise, des profs de management, et même biologiste, lauréate du Prix Nobel de médecine !
Cette série radiophonique n’est pas un cours de « bien-être ». L’idée est ici de faire entendre une autre histoire du yoga, subjective et bien vivante, à travers des expériences, des rencontres, et des réflexions personnelles.
Une série d’Elodie Maillot, réalisée par Manoushak Fashahi
https://www.franceculture.fr/emissions/series/le-yoga-et-moi
La romantización del «quédate en casa»
Grupo de Investigación de Sociología de Género de la FCS reflexiona sobre el confinamiento debido al coronavirus

El Grupo de Investigación de Sociología de Género de la Facultad de Ciencias Sociales (Universidad de la Repùblica de Uruguay) reflexionó sobre la interpretación romantizada del confinamiento por el coronavirus que invisibiliza ciertas problemáticas de cuidado y del empleo en condiciones de vulnerabilidad.
Según un documento creado por el Grupo, tras la propagación del virus y las acciones institucionales implementadas por los distintos países de la región, los entornos familiares se han visto obligados a buscar soluciones individuales mediadas por los recursos a disposición. A pesar de ello, diversos discursos emergieron sobre la medida de aislamiento social que recalca el disfrute y el placer de estar en casa con la familia. Estos discursos no reconocen el esfuerzo que mayoritariamente recae sobre las mujeres.
El confinamiento impacta en la vida cotidiana de las mujeres y evidencia las desigualdades. La situación de quedarse en casa tensiona los cuidados de niños, niñas, adolescentes y personas dependientes con las responsabilidades laborales. A las mujeres que desempeñan tareas de forma remota se les exige igual productividad bajo distintas condiciones mientras que aquellas que están obligadas a trabajar fuera de sus hogares tienen como problema el resolver a quien asignan el cuidado de sus hijos.
Los primeros sectores afectados por la crisis del coronavirus son sectores altamente feminizados, sostiene el documento e indica que son: el trabajo doméstico, los sectores vinculados al turismo y a los servicios. Asimismo, las trabajadoras informales o con condiciones de muy baja calidad de empleo están expuestas a perder sus ingresos durante la pandemia.Por otra parte, las medidas de cuarentena agravan las situaciones de violencia de género, factor que también contribuye a cuestionar esta lectura del aislamiento social.
Panser la pandémie
Vidéos co-produites par RogueES et le séminaire Politique des Sciences de l’EHESS.
Penser la pandémie (partie 1)
Le déconfinement relève d’une décision politique. Cette décision, en démocratie, doit pouvoir être prise après un débat contradictoire. Elle doit se fonder sur la compréhension des phénomènes épidémiques par les sciences, toutes les sciences : virologie, épidémiologie et infectiologie, mais aussi sciences humaines et sociales. Si l’on pense aux errements politiques qui ont conduit au confinement pour tous au même moment et aux conséquences économiques, sociales, individuelles d’un tel choix, encore difficiles à mesurer, si l’on observe que suivre l’expérience chinoise signifierait pour la France un déconfinement entre mi-juin et fin juillet, on voit l’intérêt de discuter les stratégies possibles de déconfinement en mobilisant des disciplines et des savoirs complémentaires.
En voici l’amorce dans la vidéo qui suit, réalisée et produite par les membres et proches du séminaire Politiques des Sciences :
https://www.youtube.com/watch?v=iVH9GJzkxGs&feature=emb_logo
Panser la pandémie (partie 2):
« Dans notre première vidéo diffusée le 26 avril, nous avons reconstitué la chronologie de la pandémie de coronavirus et présenté les faits scientifiques saillants connus à l’époque pour les confronter ensuite à la gestion politique de la crise. Aujourd’hui, nous allons adopter une approche historique pour souligner le fait que l’épidémie ne se réduit pas à sa composante biologique : elle est aussi une pathologie sociale, économique et politique. Il s’agit de reconstituer ce qu’aurait pu être une mise en débat démocratique et informée des différentes stratégies, en partant de savoirs pluridisciplinaires, de l’expérience commune mais aussi en tenant compte de l’inconnu auquel nous confronte le Covid-19. »
Les sources figurent sur les pages dédiées du séminaire:
Perspectives sur le coronavirus
« La crise inédite que nous traversons nous met à l’épreuve. Elle interroge bien des certitudes. Elle confirme aussi le bien fondé de nombre de problématiques et de champs de recherche qui la précédaient : rapport de nos sociétés au vivant et à la « nature », place des inégalités en leur sein, rythme, modalités et finalités de la mondialisation, et tant d’autres. Cette redécouverte de la vulnérabilité de notre existence collective et individuelle est un appel à la réflexion. La sortie de cette crise doit s’opérer avec les sciences sociales sur lesquelles devrait s’adosser tout exercice de lucidité. Conçues hier comme partie prenante d’un nécessaire effort de protection du collectif contre les pathologies de la modernité, comment pourraient-elles aujourd’hui ne pas se sentir interpellées ?
C’est pour répondre à cet appel que l’École des hautes études en sciences sociales lance ce Carnet de l’EHESS, Perspectives sur le coronavirus. Cet espace a vocation à proposer des billets de chercheuses et de chercheurs issus de toute la diversité des sciences sociales. Tous auront à cœur de mettre en évidence les échos entre la crise en cours et des terrains, des objets ou des périodes apparemment éloignés : des pistes ou des suggestions de recherche, plus que des savoirs constitués qui devront être élaborés à leur rythme et dans le temps long qui est celui de la recherche.
Par cette initiative, l’École des hautes études en sciences sociales reste fidèle à sa vocation et à sa volonté de mobiliser les sciences sociales en vue d’éclairer le débat public. Elle souhaite aussi affirmer fortement que l’après-crise commence à s’élaborer dès maintenant et que les sciences sociales auront tout leur rôle à jouer dans l’effort de lucidité et de réflexion sur soi auquel cette crise invite nos sociétés. »
Christophe Prochasson, Président de l’EHESS
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