La religión desde la historia, la política y la filosofía contemporánea

« Se acaba de publicar un nuevo número de la revista del Departamento de Sociología de la Universidad de Murcia, Sociología Histórica (nº14/2024): La religión desde la historia, la política y la filosofía contemporánea. (https://revistas.um.es/sh).

Este volumen cuenta con una sección monográfica coordinada por el profesor emérito de la Facultad de Filosofía de la Universidad de Murcia, Ángel Prior Olmos, titulada “Religión y política en la filosofía contemporánea. De la perspectiva genealógica a la normativa”, con artículos que abordan la figura de autores centrales de la filosofía contemporánea como Habermas, Girard o Ricoeur. Además, en este número recuperamos la sección de Debate, dedicada al libro del filósofo, sociólogo y escritor de la Universidad de Granada, José Luis Moreno Pestaña: “Los pocos y los mejores. Localización y crítica del fetichismo político” (Premio Internacional de Pensamiento, Akal, 2021), con textos de analizan y dialogan con la obra desde diferentes puntos de vista. La sección se cierra con un texto del propio autor sobre el contexto de escritura del libro.

La parte de miscelánea en este número es más amplia de lo habitual, con aportaciones originales y de gran interés: un diálogo de Javier García Fernández con el sociólogo puertorriqueño Ramón Grosfoguel; dos artículos que revisitan la producción teórica y empírica del sociólogo argentino Roberto Benencia; un breve y excelente ensayo de nuestro admirado Francisco Jarauta, Catedrático de Filosofía de la Universidad de Murcia, sobre Franz Kafka en el centenario de su muerte; y dos In Memoriam: uno dedicado al teórico de la cultura Fredric Jameson, escrito por Violeta Garrido -gran conocedora de su obra-, y otro de nuestra compañera Lola Frutos dedicado al también sociólogo Julio Carabaña. Como es habitual, el número se cierra con una sección de crítica de libros.

Un gran saludo y Felices Fiestas,

Equipo Editorial de SH. »

https://revistas.um.es/sh

Le plaisir ne peut-il être que prédateur?

FRANCE-CULTURE

Comment le plaisir se manifeste-t-il dans le capitalisme ? Peut-on penser le plaisir hors des dualismes induits par rationalité moderne ? Suffit-il alors de se “soucier des autres” pour repenser le plaisir en dehors d’un cadre de domination ?

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/avec-philosophie/le-plaisir-peut-il-ne-pas-etre-predateur-4199373

Avec

La nouvelle frugalité à mettre en œuvre, à laquelle la « fin de l’abondance » semble faire référence, implique de regarder avec méfiance et critique certains de nos plaisirs : nous déplacer loin pour faire de beaux voyages (quand nous avons les moyens) ; ou encore manger des fruits et légumes venant de très loin, mais aussi de la viande, car l’élevage de bovin ponctionne énormément les ressources naturelles de la planète. La question du plaisir est donc centrale. Certains courants écologiques nous disent aussi que nos plaisirs les plus prédateurs à l’égard de l’environnement sont surtout masculins, ainsi le goût pour la viande et les barbecues, que les femmes partageraient beaucoup moins. Il y a même un courant, l’écoféminisime, qui n’est pas récent mais retrouve un nouveau souffle, pour lequel il faut penser la domination de la nature et la domination du féminin comme ayant la même racine masculiniste.

Une éthique écoféministe

L’écoféminisme est un mouvement qui émerge dans les années 1970. En 1974, une féministe française, Françoise d’Eaubonne invente le néologisme “écoféminisme” dans Le féminisme ou la mort pour relier féminisme et écologie. Ce féminisme travaille à proposer des modèles alternatifs à celui du libéralisme fondé sur des oppositions binaires qui reconduisent les logiques de domination du système patriarcal et capitaliste. Aussi, la domination des femmes et de la nature par les hommes est liée au fait de les considérer comme objets et non comme sujets. Pour contrer cette logique, il semble nécessaire d’étendre la dimension du soin et de l’attention à la seule sphère des humains pour considérer l’ensemble du vivant.

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Jeanne Burgart Goutal explique qu’un des « contresens de l’écoféminisme » est de considérer à tort que ce courant fait des femmes, des êtres, plus proches de la nature que les hommes. Alors, que l’écoféminisme se demande davantage pourquoi une telle représentation sociale occidentale existe et analyse cette association entre femmes et nature. Aussi, l’écoféminisme réalise une expérimentation de possibilités d’autres formes de vie. Estelle Ferrarese explique que « la politique doit se faire non pas à partir de principes appliqués mais par le biais d’une vie menée autrement ».