Le féminisme pour les nul.le.s

Le livre était attendu, les Editions First l’ont permis ! « Le Féminisme pour les Nul·le·s » est sorti le 19 septembre en librairies : 

 

Co-écrit par Danielle Bousquet, Margaux ColletClaire GuiraudMine Günbay et Romain Sabathier et illustré par Cécile Dormeau.
  • B.a-ba et idées reçues sur le féminisme, mouvements qui ont marqué son histoire et grands courants de pensée d’hier et d’aujourd’hui, Le Féminisme pour les nul·le·s fournit également des clés pour décrypter les inégalités secteur par secteur… et les combattre ! Au fil de votre lecture, découvrez plus de 50 portraits de féministes, des citations cultes ou qui méritent de l’être, des anecdotes et évènements marquants, ou encore 
des outils concrets pour féminister votre quotidien et celui de votre entourage : films, chansons, quiz, conseils pratiques pour agir pour l’égalité.
  • Sophia Aram a signé la préface et 10 personnalités féministes, aussi diverses qu’inspirantes, ont accepté de témoigner dans ce livre : Michelle Perrot, Christine Delphy, Leïla Slimani, Rokhaya Diallo, Noémie de Lattre, Mélissa Plaza, Anne-Cécile Mailfert, Léa Lejeune, Sylvie Fofana et Victoire Tuaillon.

  • Ce livre s’adresse aux personnes – jeunes et moins jeunes – désireuses de découvrir le féminisme, comme aux féministes de toujours ayant soif d’alimenter et de renouveler leurs savoirs. L’ouvrage consacre par exemple un chapitre aux études sur le genre ainsi qu’un au croisement du sexisme avec d’autres systèmes d’oppression.

 

Éthique et sport sont-ils encore conciliables ?

 

« L’essentiel est de participer » disait Pierre de Coubertin. Mais ça, c’était avant : le livre de Philippe Sarremejane « Éthique et sport » nous fait passer du sport loisir au sport professionnel. De nos jours, il est presque impossible de ne pas pratiquer un sport : ce dernier a envahi tout notre espace de vie, au point de devenir un vecteur important de communication. Il est donc très difficile de faire du « no sport » de Winston Churchill un mot d’ordre. (Mondes Sociaux)

Postcast ici : https://sms.hypotheses.org/20361

 

Mouvements citoyens, trajectoires sociales et genre

Mouvements citoyens, trajectoires sociales et genre

 

VIDEOS DES CONFERENCES

Cette journée est consacrée aux « nouveaux mouvements politiques » nés dans les années 2000 dans le sillage de ce que l’on a pu appeler l’alter-mondialisme, mobilisations qui ont pu également être qualifiées de « mouvements sur place », « mouvements de mouvements », « mouvements sans leaders, transversaux, … » ou « digitaux ». L’un des exemples les plus influents aura été sans nul doute les « indignados » en Espagne en 2011 mais d’autres expériences ont eu lieu dans nombre de contextes politiques démocratiques ou autoritaires (Tunisie, Egypte). Sans entrer dans le débat sur la pérennité et la réalité réellement transversale de tels « mouvements », de leur singularité conceptuelle, sans par exemple chercher à savoir si ce sont des « mouvements sociaux » ou autre chose, l’objectif de cette journée est de faire dialoguer le champ d’analyse des mouvements politiques avec celui des socialisations en appréhendant les modalités d’articulation de la classe sociale et du genre entre les trajectoires sociales dans les parcours de militant-e-s, anciennes ou anciens des « indignados » puis, pour certains, membre aujourd’hui de Podemos en Espagne ou de Nuit Debout en France bien plus récemment.

Il s’agira de comprendre la capacité ou puissance d’agir des femmes et des hommes en tant que « femmes » d’une part et « hommes » d’autre part en lien avec les positionnements et labels politiques de tels mouvements. Cette question sera abordée à travers des analyses réflexives de chercheur-e-s en sciences sociales engagé-e-s dans les organisations en question. Plus précisément, on voudrait ainsi saisir comment des femmes et des hommes social scientists ont, dans le contexte du milieu des années 2000, développé une relation critique au système socio-économique dominant, aux formes légitimes de participation politique ainsi qu’aux normes de genre.

Les interventions permettront de réfléchir au rôle joué dans les processus d’émancipation personnelle (avec leurs succès mais aussi leurs échecs), l’élaboration collective d’une vision alternative et minoritaire à la fois du monde socio-économique et du système de genre. Quels sont leurs parcours ? Comment ont-ils et elles pris en compte ou non l’oppression des normes de genre ? Comment ont-ils et elles interrogé ou non leur propre position dans les rapports sociaux de sexe ? Se croisent les théories du monde social incorporées mais aussi produites par les militant-e-s ? Comment s’engendrent dans leurs trajectoires individuelles la construction d’une conscience de classe ou d’une conscience de genre ?

Contacts : jerome.ferret@ut-capitole.fr, marie-carmen.garcia@univ-tlse3.fr

PROGRAMME

Pour les interventions en espagnol, une traduction est assurée pour la discussion

 

 

MATIN

Discutant: Jean-Charles Basson (CreSCo/Université Toulouse III)

 

9h00 : Ouverture

Jérôme Ferret (MSHST/ Université  Capitole) et Marie-Carmen Garcia (CreSCo/Université Toulouse III)

 

9h30 : Repenser les liens entre recherche, genre et engagement sur le terrain. Retour sur un parcours d’enquête auprès d’un groupe « Transpédégouine »

Sarah Nicaise (CreSCo/Université Toulouse III)

 

10h00 : Desde experiencias personales hasta la praxis del feminismo en el 15M

Patricia E. Susial Martín (Universidad Las Palmas de Gran Canaria) et Klaudia Alvarez (Universitat de Barcelona)

 

10h30 : Procesos de voluntad democratizadora: La expresión feminista en el movimiento 15-M

Sandra Ezquerra (Universitat de Vic/ Universitat Central de Catalunya)

 

PAUSE

 

11h30 : Une sociologue féministe à Nuit Debout Paris : entre sociologie et engagement politique

Alexandra Oeser (ISP/Université Paris Ouest Nanterre)

 

12h00 : Féminisme dans Nuit Debout

Cécile Stratonovitch (médecin interne, militante Nuit Debout Toulouse)

 

APRÈS-MIDI

 

 

Discutant: Éric Darras (LASSP/ Université Capitole)

 

14h00 : Podemos : historia de una trayectoria colectiva

Andrès Pedreño Canovas (Universidad de Murcia)

 

14h30 : Sociologie des mouvements sociaux et institutionnalisation des « indignés »

Carlos Martinez Sanchez (Université d’Alcalá de Henares/ Lassp)

 

15h : Discussion générale