S’émanciper par la lecture

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SITE : http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=4342

S’émanciper par la lecture

Genre, classe et usages sociaux des livres

Ce livre explore les possibilités et les limites de l’émancipation par la lecture à partir d’observations et d’entretiens biographiques recueillis pendant trois ans auprès de grands lecteurs et lectrices participant à des cercles de lecture. Ces lecteurs développent un souci de soi dans leurs pratiques de lecture, qui ouvre des possibilités de transgression à l’égard des normes de genre, tout en servant d’appui à la recherche d’une légitimité littéraire.

Avec une préface de Christine Détrez.

 

 

Une émancipation sous contraintes : déterminants sociaux et sexués de la pratique de la lecture

  • Enquêter sur les grands lecteurs et lectrices : au-delà du discours sur l’autonomie par la lecture
  • Devenir grande lectrice et grand lecteur : les trajectoires de lecture entre genre et mobilité sociale

Frontières sociales, frontières de genre dans les pratiques de lecture

  • Le genre, un capital symbolique à l’œuvre dans la légitimité des lectures
  • Transgresser les frontières de genre et de classe ? Une subversion relative par l’évasion et l’identification à des figures littéraires

Se réapproprier sa trajectoire par la lecture

  • Les trajectoires de genre : des seuils d’émancipation
  • Devenir une prescriptrice professionnelle de la lecture : « émanciper » les autres femmes, se situer dans les classes moyennes cultivées

La sexualité à travers les paroles des garçons des années 1968

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Le film présenté ici traite d’une histoire de la sexualité des garçons (et des filles) dans la France des années 1950 et 1960, mais une histoire étudiée uniquement à partir de la parole des garçons. En s’appuyant sur les archives du COPES (Centre d’observation public de l’éducation surveillée), le chercheur Régis Révenin met en évidence une grande liberté sexuelle dont bénéficiaient les garçons, bien avant 1968, liberté dont ne disposaient pas les filles.

 

FILM : https://sms.hypotheses.org/11494

Mouvements citoyens, trajectoires sociales et genre

Mouvements citoyens, trajectoires sociales et genre

 

VIDEOS DES CONFERENCES

Cette journée est consacrée aux « nouveaux mouvements politiques » nés dans les années 2000 dans le sillage de ce que l’on a pu appeler l’alter-mondialisme, mobilisations qui ont pu également être qualifiées de « mouvements sur place », « mouvements de mouvements », « mouvements sans leaders, transversaux, … » ou « digitaux ». L’un des exemples les plus influents aura été sans nul doute les « indignados » en Espagne en 2011 mais d’autres expériences ont eu lieu dans nombre de contextes politiques démocratiques ou autoritaires (Tunisie, Egypte). Sans entrer dans le débat sur la pérennité et la réalité réellement transversale de tels « mouvements », de leur singularité conceptuelle, sans par exemple chercher à savoir si ce sont des « mouvements sociaux » ou autre chose, l’objectif de cette journée est de faire dialoguer le champ d’analyse des mouvements politiques avec celui des socialisations en appréhendant les modalités d’articulation de la classe sociale et du genre entre les trajectoires sociales dans les parcours de militant-e-s, anciennes ou anciens des « indignados » puis, pour certains, membre aujourd’hui de Podemos en Espagne ou de Nuit Debout en France bien plus récemment.

Il s’agira de comprendre la capacité ou puissance d’agir des femmes et des hommes en tant que « femmes » d’une part et « hommes » d’autre part en lien avec les positionnements et labels politiques de tels mouvements. Cette question sera abordée à travers des analyses réflexives de chercheur-e-s en sciences sociales engagé-e-s dans les organisations en question. Plus précisément, on voudrait ainsi saisir comment des femmes et des hommes social scientists ont, dans le contexte du milieu des années 2000, développé une relation critique au système socio-économique dominant, aux formes légitimes de participation politique ainsi qu’aux normes de genre.

Les interventions permettront de réfléchir au rôle joué dans les processus d’émancipation personnelle (avec leurs succès mais aussi leurs échecs), l’élaboration collective d’une vision alternative et minoritaire à la fois du monde socio-économique et du système de genre. Quels sont leurs parcours ? Comment ont-ils et elles pris en compte ou non l’oppression des normes de genre ? Comment ont-ils et elles interrogé ou non leur propre position dans les rapports sociaux de sexe ? Se croisent les théories du monde social incorporées mais aussi produites par les militant-e-s ? Comment s’engendrent dans leurs trajectoires individuelles la construction d’une conscience de classe ou d’une conscience de genre ?

Contacts : jerome.ferret@ut-capitole.fr, marie-carmen.garcia@univ-tlse3.fr

PROGRAMME

Pour les interventions en espagnol, une traduction est assurée pour la discussion

 

 

MATIN

Discutant: Jean-Charles Basson (CreSCo/Université Toulouse III)

 

9h00 : Ouverture

Jérôme Ferret (MSHST/ Université  Capitole) et Marie-Carmen Garcia (CreSCo/Université Toulouse III)

 

9h30 : Repenser les liens entre recherche, genre et engagement sur le terrain. Retour sur un parcours d’enquête auprès d’un groupe « Transpédégouine »

Sarah Nicaise (CreSCo/Université Toulouse III)

 

10h00 : Desde experiencias personales hasta la praxis del feminismo en el 15M

Patricia E. Susial Martín (Universidad Las Palmas de Gran Canaria) et Klaudia Alvarez (Universitat de Barcelona)

 

10h30 : Procesos de voluntad democratizadora: La expresión feminista en el movimiento 15-M

Sandra Ezquerra (Universitat de Vic/ Universitat Central de Catalunya)

 

PAUSE

 

11h30 : Une sociologue féministe à Nuit Debout Paris : entre sociologie et engagement politique

Alexandra Oeser (ISP/Université Paris Ouest Nanterre)

 

12h00 : Féminisme dans Nuit Debout

Cécile Stratonovitch (médecin interne, militante Nuit Debout Toulouse)

 

APRÈS-MIDI

 

 

Discutant: Éric Darras (LASSP/ Université Capitole)

 

14h00 : Podemos : historia de una trayectoria colectiva

Andrès Pedreño Canovas (Universidad de Murcia)

 

14h30 : Sociologie des mouvements sociaux et institutionnalisation des « indignés »

Carlos Martinez Sanchez (Université d’Alcalá de Henares/ Lassp)

 

15h : Discussion générale

           

                                                        

Mixité et violence ordinaire au collège et au lycée

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Mercader Patricia, Léchenet Annie, Durif-Varembont Jean-Pierre, Garcia Marie-Carmen, (2016), Mixité et violence ordinaire au collège et au lycée, Toulouse, Éditions Érès, collection « La vie devant eux »

Sur la base d’interviews et d’observations dans des collèges et lycées, cet ouvrage montre comment les violences entre élèves sont liées à des modèles de virilité et de refus du féminin, et comment les adultes, tout en luttant contre ces violences quand elles sont transgressives, ont tendance à soutenir le système hiérarchique qui les fonde, sans le savoir et en dépit de leurs intentions.

Les violences genrées entre élèves fondent un fonctionnement hiérarchique à deux niveaux. Entre garçons, et dans une moindre mesure entre filles, on observe une hiérarchie instable où le statut de chacun est mis à l’épreuve dans chaque interaction. Entre garçons et filles, il s’agit de l’emprise stable d’un groupe sur l’autre. Ce système se manifeste crûment en milieu populaire et sous une forme plus euphémisée dans un milieu social privilégié. L’observation des adultes met en évidence comment dans les interactions quotidiennes, ce fonctionnement hiérarchique entre élèves est plutôt soutenu que vraiment combattu par l’institution, malgré les intentions explicites et les efforts incontestables de tous et toutes, ou presque.

Recensions

Observatoire des Politiques Locales d’Éducation et de la Réussite éducative

Liens socio