La fabrique de la thèse

Présentation d’ouvrage

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Editions Karthala

« S’il est difficile d’affirmer avec précision ce qu’est « la thèse » en sciences sociales, cet ouvrage fait le choix de la prendre comme une expérience, celle d’un apprentissage. Ce guide peu conventionnel se propose non seulement d’accompagner les jeunes chercheurs et chercheuses dans leur parcours, mais également d’engager une réflexion collective sur les enseignements que l’on peut tirer de cette expérience, au sein de l’université et bien au-delà. Il s’emploie à mettre à la disposition des doctorants et doctorantes les connaissances indispensables (généralement dispersées et informelles) pour naviguer l’exercice de la thèse et progresser dans le monde de la recherche.

Ce guide collectif d’un exercice personnel se distingue par sa méthodologie collective unique, ainsi que par la large place donnée à la parole des jeunes chercheurs et chercheuses : vingt-trois auteurs et une trentaine de contributeurs. Cet ouvrage est une véritable plongée dans les expériences concrètes et personnelles de la thèse et une invitation à réfléchir aux processus de production du savoir.

Les auteurs proposent dans un seul et même manuel un contenu aussi riche qu’original, qui aborde à la fois la conduite de la recherche et du terrain, le processus de thèse et les problématiques structurelles qui façonnent la réalité du monde universitaire français d’aujourd’hui. Collectif et engagé, ce guide est incontournable pour bien vivre l’exercice de la recherche en sciences humaines et sociales avec une dimension internationale. »

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Récits de pratiques et d’expériences étudiantes favorisant le bien-être et la persévérance aux cycles supérieurs en éducation

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Résumé

À travers 12 récits captivants, découvrez des témoignages uniques représentant une diversité de parcours et d’expériences. Des premières incursions dans la recherche aux défis de la parentalité, en passant par la construction identitaire de la personne chercheuse, chaque histoire offre une fenêtre ouverte sur la réalité des personnes étudiantes aux cycles supérieurs en éducation. Ce recueil transcende la simple compilation de récits personnels en proposant des stratégies concrètes et des conseils pratiques. Les personnes autrices partagent des moments intimes de leurs parcours scolaires, inspirant ainsi un dialogue ouvert sur la promotion du bien-être et de la persévérance aux cycles supérieurs. Porté par un comité étudiant déterminé, ce projet novateur repousse les frontières de la production académique traditionnelle. Loin des hiérarchies conventionnelles, les parties prenantes ont uni leurs forces pour célébrer la singularité des parcours en encourageant une culture bienveillante. En tant que membre de la communauté universitaire, vous êtes invités à un voyage émotionnel et intellectuel pour construire ensemble un avenir éducatif où le bien-être et la réussite des personnes étudiantes est au coeur des préoccupations.

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Presse de l'Université du Québec

Producir una tesis

Salió recientemente el último número de la Revista Sociología del Trabajo (n° 104) con una carpeta monográfica bajo el rótulo « Producir una Tesis », en la que varios doctores y doctoras en Sociología del Trabajo de diferentes generaciones y latitudes reflexionan sobre las condiciones de producción de una tesis doctoral en Ciencias Sociales.

Pueden descargarse los artículos en la web de la Revista https://revistas.ucm.es/index.php/STRA/issue/view/4522

Pourquoi est-il plus simple de parler de physique que de sociologie ?

« Si la relativité, la chute des corps et tous les arguments de la physique mettent tout le monde d’accord, il n’en va pas de même des arguments sociologiques. Les sciences sociales (sociologie, économie, histoire, psychologie, anthropologie) traitent du monde social, le mettent en chiffre, en loi et en raisonnements. Or, les hommes connaissent le monde social, l’ont pratiqué et en ont un savoir intime. C’est ce savoir spontané qui, souvent, rend difficile à comprendre et accepter les résultats scientifiques obtenus par les sciences sociales. Si la diffusion de la sociologie n’a pas d’importance en soi, elle peut être utile pour déjouer les manières de présenter qu’utilise le pouvoir en place. En effet, ce dernier n’hésite pas à s’abriter derrière le savoir ordinaire des gens et leur sens moral pour dissimuler des vérités que les analyses des sciences sociales permettraient de voir éclater. »

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