Université des Femmes

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L’Université des Femmes se définit comme un laboratoire de recherche,
d’enseignement et de réflexions féministes sur la condition des femmes.

 

Enseignement et recherche : telles sont les missions de l’Université des Femmes qui, à Bruxelles, depuis 30 ans, pose sur le monde une grille de lecture féministe grâce aux rapports sociaux de sexe ! Le projet de l’Université des Femmes vise la déconstruction d’un savoir dominant, à la fois bourgeois et patriarcal, fournissant une légitimité à d’injustifiables rapports sociaux de classe et de sexe.

L’Université des Femmes montre que la formation des adultes et l’éducation permanente permettent, sans condition d’accès, à des femmes motivées d’accéder à des savoirs d’intensité universitaire pour autant que ceux-ci soient dépouillés de leur pseudo-universalisme patriarcal et bourgeois. Des femmes peuvent ainsi contribuer à l’élaboration d’une critique fondamentale de la société et à la reconstruction des connaissances à partir de la vie réelle des femmes.

Les missions de l’Université des Femmes

Enseignement et recherche : telles sont les missions de l’Université des Femmes qui, depuis 30 ans, pose sur le monde une grille de lecture féministe grâce aux rapports sociaux de sexe !

Le projet de l’Université des Femmes vise la déconstruction d’un savoir dominant, à la fois bourgeois et patriarcal, fournissant une légitimité à d’injustifiables rapports sociaux de classe et de sexe. L’Université des Femmes montre que la formation des adultes et l’éducation permanente permettent, sans condition d’accès, à des femmes motivées d’accéder à des savoirs d’intensité universitaire pour autant que ceux-ci soient dépouillés de leur pseudo-universalisme patriarcal et bourgeois. Des femmes peuvent ainsi contribuer à l’élaboration d’une critique fondamentale de la société et à la reconstruction des connaissances à partir de la vie réelle des femmes.

Participer aux activités de l’Université des Femmes ne peut dépendre des bons points acquis dans le savoir dominant. Il doit, au contraire, dépendre du désir de se doter des connaissances nécessaires à la contestation de ce savoir doublement dominant et de la capacité à se révolter contre le processus de création et de reproduction des inégalités socioéconomiques et patriarcales. Ainsi, une prédisposition indispensable à l’approche féministe du savoir, est la reconnaissance a priori que les femmes sont opprimées. Nous n’avons pas à convaincre les participantes que les femmes sont opprimées mais à analyser toutes les dimensions de cette oppression.

Déconstruire la double dominance du savoir n’est pas suffisant! Il faut reconstruire un savoir qui, s’inspirant des travaux scientifiques du féminisme, s’enracine dans les conditions d’existence des femmes. Il ne suffit pas d’appliquer le savoir traditionnel à un nouvel objet – les femmes – mais, en partant de la conviction a priori que les femmes sont opprimées, de faire un nouveau trajet scientifique, depuis la formulation des hypothèses, le choix des méthodes, la critique des outils disponibles, etc. C’est l’ambitieux projet porté par l’Université des Femmes.

Pour la petite et la grande histoire….

L’Université des Femmes trouve son origine en 1972 avec un groupe de «prise de conscience féministe» qui a rapidement pris le nom de GRIF (Groupe de Recherche et d’Information Féministe). En 1979, il se transforme en GRIF-U (Université des Femmes) montrant ainsi sa volonté d’approfondir la réflexion féministe. En 1982, le GRIF d’un côté et l’Université des Femmes de l’autre prennent des chemins différents. L’Université des Femmes s’inscrit aujourd’hui dans l’éducation permanente, insufflant une parole féministe construite avec, par et pour les femmes dans une société “analphabète du féminisme”.

Les Statuts de l’Université des Femmes

L’Université des Femmes est une association sans but lucratif.

L’association est reconnue par la Fédération Wallonie-Bruxelles dans le cadre de l’éducation permanente pour adultes, Axe 1 (Participation, éducation et formation citoyennes) et Axe 3.2 (Etudes et analyses).

SITE : https://www.universitedesfemmes.be/

El viatge que ha de fer tothom

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« L’antologia de M. Àngels Cabré, El llarg viatge de les dones. Feminisme a Catalunya (Edicions 62), recull textos d’una trentena de dones i col·lectius escrits entre mitjan segle XIX i finals del segle XX. “La idea era fer una antologia feminista, que a les persones que s’incorporessin en el feminisme els servís per veure quines són les dones que ens han precedit. Arribar a ensenyar la feina de totes elles”, diu Cabré. » Mireia Soler

Segueix aqui :

https://www.nuvol.com/llibres/assaig/el-viatge-que-ha-de-fer-tothom-86043?utm_source

Faire couple, une entreprise incertaine

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Faire couple, une entreprise incertaine

Tensions et paradoxes du couple moderne

Gérard NEYRAND

Avec la participation de Beate COLLET, Daniel COUM, Marie-Carmen GARCIA, Emmanuel GRATTON, Abdelhafid HAMMOUCHE, Diane KHOURY, Pascal LARDELLIER, Emmanuelle SANTELLI, Isabelle TAMIAN

Dans la collection : Questions de société

Lien : https://www.editions-eres.com/ouvrage/4541/faire-couple-une-entreprise-incertaine

 

Résumé

Rendus fragiles par les contradictions de l’hypermodernité, les couples trouvent des solutions pour perdurer en se renouvelant, tant au niveau des pratiques sociales que des positionnements psychiques.

Les conditions actuelles de la conjugalité, au niveau social et psychique, ne nécessitent-elles pas un renouvellement des réflexions sur ce qu’est un couple ? Les auteurs analysent les différentes facettes de la vie des couples d’aujourd’hui – des circonstances de leur naissance aux difficultés de leur maintien – ainsi que la diversité des pratiques conjugales : place des nouvelles technologies dans la formation des couples, de l’infidélité, diverses conceptions de l’amour chez les jeunes, augmentation des couples mixtes ou des unions homosexuelles.

Critique du livre « Le sexe et la langue »

LGS_color1Jean Szlamowicz et Xavier-Laurent Salvador signent un pamphlet antiféministe décoré de discours linguistiques — Compte rendu critique par l’association de recherche GSL

Jean Szlamowicz et Xavier-Laurent Salvador. 2018. Le sexe et la langue. Petite grammaire du genre en français, où l’on étudie écriture inclusive, féminisations et autres stratégies militantes de la bien-pensance. Paris : Éditions Intervalles.

Fin 2018 paraissait Le sexe et la langue, titre qui peut faire illusion, pour le moins lorsqu’on ne connait pas le champ des recherches linguistiques sur le genre ou lorsqu’on ignore le fonctionnement discursif actuel de l’expression la bien-pensance, qui sert si souvent de drapeau de ralliement au sein de courants de pensée ultra-conservateurs. Cela dit, la première page comporte une dédicace qui devrait fonctionner comme une bonne mise en garde pour le cas où le titre semblerait ambigu : « aux féministes – aux vrai(e)s ! » Le choix des mots-clés du titre, avec cette dédicace par laquelle deux auteurs – qui ne font état d’aucun engagement féministe notoire dans leurs écrits précédents – prétendent distribuer des brevets de vrai ou faux féminisme, voilà qui suffit pour mettre sérieusement la puce à l’oreille à quiconque a l’habitude de se confronter à la vulgate antiféministe contemporaine. En effet, il suffit encore, dans notre France des années 2010, d’afficher son engagement féministe pour expérimenter ce type de rappel à l’ordre de la part des antiféministes contemporains qui semblent passer leur temps militant à expliquer aux féministes qu’elles et ils se trompent de combat et desservent leur cause. La première page affiche donc un indice, qui s’avère, de fait, pertinent. L’impression de plonger dans un pamphlet politique antiféministe (et parfois purement misogyne, surtout en deuxième partie) se confirme à la lecture de l’ensemble.

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