Perspectives sur le coronavirus

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« La crise inédite que nous traversons nous met à l’épreuve. Elle interroge bien des certitudes. Elle confirme aussi le bien fondé de nombre de problématiques et de champs de recherche qui la précédaient : rapport de nos sociétés au vivant et à la « nature », place des inégalités en leur sein, rythme, modalités et finalités de la mondialisation, et tant d’autres. Cette redécouverte de la vulnérabilité de notre existence collective et individuelle est un appel à la réflexion. La sortie de cette crise doit s’opérer avec les sciences sociales sur lesquelles devrait s’adosser tout exercice de lucidité. Conçues hier comme partie prenante d’un nécessaire effort de protection du collectif contre les pathologies de la modernité, comment pourraient-elles aujourd’hui ne pas se sentir interpellées ?

C’est pour répondre à cet appel que l’École des hautes études en sciences sociales lance ce Carnet de l’EHESS, Perspectives sur le coronavirus. Cet espace a vocation à proposer des billets de chercheuses et de chercheurs issus de toute la diversité des sciences sociales. Tous auront à cœur de mettre en évidence les échos entre la crise en cours et des terrains, des objets ou des périodes apparemment éloignés : des pistes ou des suggestions de recherche, plus que des savoirs constitués qui devront être élaborés à leur rythme et dans le temps long qui est celui de la recherche.

Par cette initiative, l’École des hautes études en sciences sociales reste fidèle à sa vocation et à sa volonté de mobiliser les sciences sociales en vue d’éclairer le débat public. Elle souhaite aussi affirmer fortement que l’après-crise commence à s’élaborer dès maintenant et que les sciences sociales auront tout leur rôle à jouer dans l’effort de lucidité et de réflexion sur soi auquel cette crise invite nos sociétés. »

Christophe Prochasson, Président de l’EHESS

Tener sexo en tiempos de COVID-19

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SOURCE : https://dudasentresabanas.art.blog

El nuevo coronavirus, que viene dejando más de 120.000 casos de infectados y supera las 4. 200 muertes, ha alarmado a la población mundial. La OMS ni ningún infectólogo ha confirmado que el COVID-19 se propague a través del sexo.

sigue aquí :

https://dudasentresabanas.art.blog/2020/03/15/tener-sexo-en-tiempos-de-covid-19/

Le casse du siècle

 

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Un peu de lecture sur les réformes hospitalières analysées par 3 sociologues et disponible gratuitement. Les Éditions Raisons d’Agir et les auteurs ont décidé de rendre accessible gratuitement l’ouvrage co-rédigé par Pierre-André Juven, Frédéric Pierru et Fanny Vincent, « La casse du siècle. A propos des réformes de l’hôpital public », 2019. Il peut être téléchargé ici :

http://www.raisonsdagir-editions.org/catalogue/la-casse-du-siecle/

Oui ici :

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Petite histoire du sexo-flicage

Au XIXe siècle, les femmes sont perçues comme « trop » sexuelles. Au XXe siècle, les voilà « pas assez » et sommées de se conformer aux nouveaux standards sociaux : « jouissez, je le veux ». Les médecins prescrivent des pilules roses pour soigner… quoi ? L’HSDD. Histoire du phénomème.1952 : la frigidité et l’impuissance sont classés comme des «désordres…

via Petite histoire du sexo-flicage — sexes.blogs.liberation.fr – Derniers articles

Université des Femmes

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L’Université des Femmes se définit comme un laboratoire de recherche,
d’enseignement et de réflexions féministes sur la condition des femmes.

 

Enseignement et recherche : telles sont les missions de l’Université des Femmes qui, à Bruxelles, depuis 30 ans, pose sur le monde une grille de lecture féministe grâce aux rapports sociaux de sexe ! Le projet de l’Université des Femmes vise la déconstruction d’un savoir dominant, à la fois bourgeois et patriarcal, fournissant une légitimité à d’injustifiables rapports sociaux de classe et de sexe.

L’Université des Femmes montre que la formation des adultes et l’éducation permanente permettent, sans condition d’accès, à des femmes motivées d’accéder à des savoirs d’intensité universitaire pour autant que ceux-ci soient dépouillés de leur pseudo-universalisme patriarcal et bourgeois. Des femmes peuvent ainsi contribuer à l’élaboration d’une critique fondamentale de la société et à la reconstruction des connaissances à partir de la vie réelle des femmes.

Les missions de l’Université des Femmes

Enseignement et recherche : telles sont les missions de l’Université des Femmes qui, depuis 30 ans, pose sur le monde une grille de lecture féministe grâce aux rapports sociaux de sexe !

Le projet de l’Université des Femmes vise la déconstruction d’un savoir dominant, à la fois bourgeois et patriarcal, fournissant une légitimité à d’injustifiables rapports sociaux de classe et de sexe. L’Université des Femmes montre que la formation des adultes et l’éducation permanente permettent, sans condition d’accès, à des femmes motivées d’accéder à des savoirs d’intensité universitaire pour autant que ceux-ci soient dépouillés de leur pseudo-universalisme patriarcal et bourgeois. Des femmes peuvent ainsi contribuer à l’élaboration d’une critique fondamentale de la société et à la reconstruction des connaissances à partir de la vie réelle des femmes.

Participer aux activités de l’Université des Femmes ne peut dépendre des bons points acquis dans le savoir dominant. Il doit, au contraire, dépendre du désir de se doter des connaissances nécessaires à la contestation de ce savoir doublement dominant et de la capacité à se révolter contre le processus de création et de reproduction des inégalités socioéconomiques et patriarcales. Ainsi, une prédisposition indispensable à l’approche féministe du savoir, est la reconnaissance a priori que les femmes sont opprimées. Nous n’avons pas à convaincre les participantes que les femmes sont opprimées mais à analyser toutes les dimensions de cette oppression.

Déconstruire la double dominance du savoir n’est pas suffisant! Il faut reconstruire un savoir qui, s’inspirant des travaux scientifiques du féminisme, s’enracine dans les conditions d’existence des femmes. Il ne suffit pas d’appliquer le savoir traditionnel à un nouvel objet – les femmes – mais, en partant de la conviction a priori que les femmes sont opprimées, de faire un nouveau trajet scientifique, depuis la formulation des hypothèses, le choix des méthodes, la critique des outils disponibles, etc. C’est l’ambitieux projet porté par l’Université des Femmes.

Pour la petite et la grande histoire….

L’Université des Femmes trouve son origine en 1972 avec un groupe de «prise de conscience féministe» qui a rapidement pris le nom de GRIF (Groupe de Recherche et d’Information Féministe). En 1979, il se transforme en GRIF-U (Université des Femmes) montrant ainsi sa volonté d’approfondir la réflexion féministe. En 1982, le GRIF d’un côté et l’Université des Femmes de l’autre prennent des chemins différents. L’Université des Femmes s’inscrit aujourd’hui dans l’éducation permanente, insufflant une parole féministe construite avec, par et pour les femmes dans une société “analphabète du féminisme”.

Les Statuts de l’Université des Femmes

L’Université des Femmes est une association sans but lucratif.

L’association est reconnue par la Fédération Wallonie-Bruxelles dans le cadre de l’éducation permanente pour adultes, Axe 1 (Participation, éducation et formation citoyennes) et Axe 3.2 (Etudes et analyses).

SITE : https://www.universitedesfemmes.be/